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Projet projet GNL/Gazoduq : six groupes demandent le remplacement du président des audiences environ

Six groupes opposés à la construction d’une usine de liquéfaction du gaz à Saguenay exigent la démission de Denis Bergeron qui préside les audiences environnementales concernant le projet GNL.

«Il a un biais favorable face au projet. Il a fait preuve d’une complaisance remarquable envers le promoteur et au contraire d’une certaine brusquerie envers les opposants», ont affirmé Mouvement Québec Indépendant, Non à une marée noire dans le Saint-Laurent, Prospérité sans pétrole, La planète s’invite au parlement, Regroupement Vigilance Hydrocarbure Québec et Collectif abitibien Gazoduq, parlons-en! dans un communiqué conjoint, jeudi.

Ils soutiennent que Denis Bergeron a laissé le promoteur de l’usine de transformation de gaz à Saguenay «affirmer des faussetés tant lors de sa présentation que lors des questions (le gaz de GNL ne permettra d’aucune façon de diminuer les gaz à effet de serre étant du gaz de fracturation plus polluant que le charbon)».

Ces groupes lui reprochent aussi d’avoir refusé de répondre à une question afin de savoir s’il allait considérer les GES émis lors de l’extraction dans son calcul pour évaluer les impacts négatifs sur l’environnement.

Ils avancent également que le président des audiences environnementales a réduit le nombre de questions par intervenant au strict minimum, soit une seule, et que certains «se faisaient couper la parole à même pas 20 secondes du début de leur seule question afin de couper toute mise en contexte souvent nécessaire pour une bonne compréhension».

Ils ont de nouveau souligné que Denis Bergeron ne possède pas la neutralité nécessaire face à l’industrie gazière, puisqu’il a travaillé de 1995 à 2011 pour l’Association canadienne de l’industrie et de la chimie.

Ils ont réitéré que de diviser cette initiative en deux morceaux, le gazoduc qui traverse l’Abitibi (le projet Gazoduq) et l’usine à Saguey (projet GNL) n’a aucun sens, car il «n’y aurait pas d’usine de liquéfaction sans la construction du gazoduc et il n’y aurait pas de gazoduc sans l’usine de liquéfaction».

Ces six groupes s’opposent à ce que les audiences sur GNL n’aient lieu qu’à Saguenay, puisqu’il ne s’agit pas d’un projet régional : le projet concerne d’autres territoires comme l’Abitibi et les émissions de GES engendrées sont globales. Selon eux, des audiences devraient avoir lieu en Abitibi, à Montréal et à Québec.


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