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Fracturation hydraulique : le Conseil municipal a les mains liées

Première réaction du conseil municipal : http://bit.ly/2J3L67V

«Il faut saluer les démarches que le conseil municipal de Rimouski a entreprises dans le dossier des hydrocarbures mais il semble qu'il y ait confusion entre ce que demande notre groupe, Prospérité Sans Pétrole, et le pouvoir de la ville. Nous demandons que la ville adopte une résolution et non un règlement. Nous sommes conscients depuis des années que la ville n'a pas cette légitimité législative. Par contre, nos élu(e)s peuvent adopter une résolution qui est un geste avant tout symbolique dans ce cas-ci mais donne un pouvoir moral puissant. » - Patricia Posadas

«Adopter une résolution contre la fracturation permet de démontrer qu'il y a un refus à ce que la fracturation se fasse sur notre territoire. De démontrer sans ambiguïté qu'il n'y pas de consentement. Et la pétition, c'est l'outil citoyen qu’on se donne pour faire respecter une promesse électorale, apporter une légitimité au conseil municipal et lancer un avertissement au gouvernement du Québec que les rimouskois(e)s n’ont pas l’intention de se laisser forer.» - Benoit St-Hilaire

Pour bien comprendre ce qu'est la fracturation : https://youtu.be/lGk2IdgckSw

En réaction à la pétition lancée en ligne par l’organisme Prospérité sans pétrole, le maire de Rimouski, Marc Parent affirme que le Conseil municipal a légalement les mains liées en ce qui a trait à l’interdiction de la fracturation hydraulique.

Le maire explique qu’il faut se rendre à l’évidence et que légalement, il n’y a pas de possibilité légale pour la ville de Rimouski d’adopter un règlement qui soit entériné par le gouvernement du Québec. « Il n’est pas possible légalement pour une ville maintenant d’interdire la fracturation hydraulique. Le Conseil municipal a déjà passé une résolution forte en lien, notamment, avec les distances séparatrices, les forages sous les rivières, et encore là, on a reçu une fin de non-recevoir du gouvernement du Québec par rapport à la légalité de cette résolution. On est vraiment pris dans une situation où nos mains sont attachées au point de vue légal, car le gouvernement n’accepte pas ces résolutions. On ne peut rien faire de plus pour le moment. »

M. Parent a rappelé, en marge de la séance publique du Conseil municipal lundi soir, que les membres du Conseil avaient voté unanimement sur la question, le 17 avril. La résolution adoptée alors visait à réitérer leur volonté de protéger les sources d’eau potable. La Ville de Rimouski a également adopté, en date du 6 mars 2017, le règlement 1001-2017 déterminant le rayon de protection entre les sources d’eau potable et les opérations visant l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures sur le territoire de la ville de Rimouski, un règlement visant à augmenter la distance séparatrice minimale entre les sites de forage et les sites de prélèvement d’eau potable de la Ville.

Prospérité sans pétrole a lancé une pétition demandant à la Ville de Rimouski de passer une résolution pour interdire la fracturation hydraulique sur le territoire de Rimouski, en complément de la résolution adoptée en avril. La pétition a récolté 1077 signatures ce mercredi, 15 h 30.


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