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Une question d’environnement, mais aussi d’intérêt public!

Pierre Michaud pierre.michaud@tc.tc Le transport du pétrole par train s'avère inquiétant dans une ville comme Rimouski, où le chemin de fer passe au centre-ville.

PÉTROLE. Les mises en garde du mouvement Prospérité Sans Pétrole reposent sur des informations vérifiées, pour réaliser des interventions qui visent la défense concrète de l’intérêt public. C’est en ce sens que réagit le porte-parole de Prospérité Sans Pétrole, Benoit Saint-Hilaire, à la question « Que répondez-vous aux citoyens qui jugent que les membres de Prospérité Sans Pétrole sont alarmistes ? » «Il y a de la complaisance de la part du conseil envers une compagnie qui n'a rien à cirer de la ville de Rimouski.» Benoit St-Hilaire, Prospérité Sans Pétrole « Je pense qu’il faut nous voir comme des citoyens inquiets. Inquiets non seulement pour la sécurité des citoyens, mais aussi du prix de la facture, parce qu’on est en train d’établir un plan d’urgence qui nécessite entre autres de la mousse spéciale pour les incendies de pétrole lourd, de la formation pour les pompiers, établir un plan de priorité et de communication. Cette facture, ce sont les contribuables de Rimouski qui risquent de la payer. On permettrait au promoteur ou aux compagnies de pétrole de passer chez-nous à grands risques, et en plus, ce seraient les contribuables qui paieraient la facture pour la sécurité?On permettrait au promoteur ou aux compagnies de pétrole de passer chez-nous à grands risques, et en plus, ce seraient les contribuables qui paieraient la facture pour la sécurité?» « Je ne comprends pas pourquoi, à la Ville de Rimouski, on n’est pas perçus comme des citoyens bien informés et réellement inquiets de la situation. Ça n’a pas marché avec Éric Forest; ça ne marche pas avec Marc Parent et ça ne marcherait pas plus avec Pierre Chassé. Il y a de la complaisance de la part du conseil envers une compagnie qui n'a rien à cirer de la ville de Rimouski. Tout ce qu’elle veut faire, c’est de passer à travers les étapes et de transporter son « stock » par Rimouski », affirme Benoit Saint-Hilaire. « Actuellement, Chaleurs Terminal, à cause de son ampleur et du marché actuel du pétrole, n’est pas capable de trouver le financement, mais le jour n’est peut-être pas loin où le prix du baril va monter et où ce projet suscitera assez d’intérêt pour être capitalisé et se concrétiser », poursuit-il. « Rimouski n’a pas encore adopté son plan d’urgence en cas de déversement de pétrole lourd. En n’agissant pas, on démontre une ouverture envers les compagnies pétrolières. On dirait qu’on est complaisant envers les promoteurs. Ça y rassemble, car on entend parfois un discours de développement économique autour du dossier de Chaleurs Terminal. Or, je ne vois pas comment cela pourrait être profitable aux gens de Rimouski », renchérit M. Saint-Hilaire. http://www.lavantage.qc.ca/actualites/societe/2017/7/19/une-question-d_environnement--mais-aussi-dinteret-public-.html


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