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UN BILAN PLUS QUE POSITIF POUR LE COLLOQUE BAS-LAURENTIEN SUR LES ALTERNATIVES ÉNERGÉTIQUES!

La deuxième soirée du Colloque bas-laurentien sur les alternatives énergétiques organisé par la Coalition Bas-Saint-Laurent pour une prospérité sans pétrole a de nouveau fait salle comble à l'hôtel des Gouverneurs mardi soir, 18 juin, en accueillant cette fois plus de 80 personnes.


Une marche citoyenne contre les hydrocarbures en marge du colloque


Une marche précédait le colloque, attirant plusieurs citoyens souhaitant non seulement s'informer, mais aussi s'exprimer en manifestant leur opposition au développement des hydrocarbures. Débutant au Parc de la Gare à 14 h 30, la marche a d'abord fait un détour par l'office touristique de Rimouski, où sont présentement aménagés les nouveaux bureaux de la SOPER qui organisait conjointement avec l'Association québécoise des fournisseurs pétroliers et gaziers du Québec le Sommet de l'industrie pétrolière à Rimouski. La marche s'est ensuite dirigée vers l'hôtel des Gouverneurs où avait lieu le colloque.


Une deuxième salle comble pour le Colloque bas-laurentien sur les alternatives énergétiques


C'est ainsi qu'une vingtaine de chaises ont du être ajoutées afin de pouvoir accueillir tous les citoyens et citoyennes désireux et désireuses d'assister aux conférences. Parmi eux, plusieurs provenaient de région éloignées tel que l'Estrie, le Centre-du-Québec, la Mauricie, la Capitale-Nationale, Montréal, la Gaspésie et même les Îles de la Madeleine où se tenait par ailleurs un bureau d'audiences publiques (BAPE) afin d'évaluer la filière des hydrocarbures. Philipp Toone, député néo-démocrate pour la Gaspésie-Les Îles, était aussi présent.


Des conférenciers de marque pour la deuxième soirée du colloque


Cette deuxième soirée de conférences a dressé un excellent portrait des alternatives énergétiques qui s'offrent aux bas-laurentiens et bas-laurentiennes et a débuté par une présentation de Patrick Morin du Conseil Régional de l'Environnement qui a dressé un portrait des alternatives mises de l'avant au Bas-Saint-Laurent et qui a présenté le projet « Par notre propre énergie » des Conseils Régionaux de l'Environnement. Il est possible de consulter ce site internet pour plus d'informations : http://www.quebecsanspetrole.com/index.php.


La soirée s'est poursuivie avec une présentation sur l'énergie éolienne au Québec de Réal Ried qui a notamment travaillé en énergie éolienne à l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) ainsi que sur le volet énergie du Plan Nord. Le doyen des conférenciers a particulièrement bien démontré l'importance d'une gestion nationale de l'éolien, puisque le plus grand potentiel éolien au Québec se trouve dans le Nord, ainsi que d'une gestion intégrée des projets énergétiques. À cet effet, Réal Ried avait soumis un projet d'éoliennes en remplacement du complexe hydroélectrique de la rivière Romaine afin d'en amoindrir les coûts et les dommages pour l'environnement. Le projet est toutefois demeuré sans suite.


La soirée s'est terminée avec Kim Cornelissen, vice-présidente de l'Association québécoise de lutte à la pollution atmosphérique (AQLPA), qui a présenté des alternatives énergétiques de partout à travers le monde ainsi que les mythes et les réalités qui y sont associées. Comme elle l'a dit : « Ce qui est bon pour le voisin ne l'est pas nécessairement pour nous ». Nouvellement installée au Kamouraska, Kim Cornelissen a été attirée par le nombre de projets d'alternatives énergétiques qui se développent présentement au Bas-Saint-Laurent et a bien fait valoir le potentiel de la région.


Les organisateurs dressent un bilan positif


Alors que la première soirée de conférences a suscité davantage d'attention et de réflexion parmi l'auditoire, la seconde a quant à elle suscité davantage de participation et d'interaction entre l'auditoire et les conférenciers lors de la période d'échanges. La Coalition Bas-Saint-Laurent pour une prospérité sans pétrole considère qu'il s'agit là d'une démonstration de la volonté d'agir des citoyens et citoyennes. Pour beaucoup, il est plus que l'heure de se diriger vers une prospérité sans pétrole.


Ayant accueillie 7 conférenciers de marque ainsi que 160 personnes, les organisateurs du colloque estiment avoir atteint leurs objectifs.


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