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«Certains jeunes craignent vraiment la fin de la vie sur terre»


Une enseignante du Cégep leur exprime son appui

ParPierre Michaud

22.11.2019 18:00

Une enseignante en français du Cégep de Rimouski, Patricia Posadas, exprime avec émotion son désir d’appuyer les jeunes adultes dans leurs revendications pour l’environnement.

Madame Posadas s’est rendue récemment au conseil municipal pour réclamer plus d’actions « vertes » de la part de la Ville de Rimouski, au travers d’une salle remplie surtout de jeunes, de l’adolescence à la vingtaine, et bien affichée à leurs côtés.

Le mouvement Rimouski en Transition a fait le point sur l’action de la Ville, un an après sa déclaration d’urgence climatique. On y rappelait aussi le plan d’action soumis en février dernier.

Si elle y était cette fois-ci, elle y était aussi pas mal de fois au cours des dernières années! En réalité, c’est une ardente militante de longue date, mais qui dévoile cette fois ses convictions profondes.

Plan

« Le plan de Rimouski en Transition comporte beaucoup d’idées, mais dès que l’on se penche sur ces idées, sans structure (ou infrastructure), impossible d’avancer, d’où nos appels répétés à la Ville. Cela ne peut pas se faire d’un coup. Cela prendra du temps et c’est la raison pour laquelle, plus on tarde, plus on réduit l’espoir d’arriver à atténuer les effets de nos émissions de GES (gaz à effet de serre) », constate madame Posadas.

« Les gens qui se sont présentés l’autre soir viennent de tous les horizons et ont tous les âges. Ils ont en commun d’avoir compris le message (alarmant) de la science et certains sont vraiment angoissés », commente l’enseignante.

« La fin »

Elle ajoute : « En tant que professeur, je regarde mes élèves et je me demande vraiment quel avenir on leur réserve. Lors d’une série d’exposés, dans le cadre de mes cours, un élève a dit: « Et puisqu’un jour il faudra quitter la terre. » Après discussion, j’ai découvert que la majorité de ces jeunes gens pensaient vraiment que la vie sur terre finirait bientôt! »

« Malheur! Me dis-je. C’est maintenant la raison pour laquelle je m’engage: je refuse leur résignation », de conclure Patricia Posadas.

Pour prendre connaissance du plan d’action :


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